Au Chevet de la Vie : "Mes Jours Aux Côtés De Ceux Qui s’en vont"

Louise ne me souvient plus vraiment du jour où elle a choisi d’accompagner des personnes en fin de vie. Peut-être était-ce un élan de compassion ou un besoin d’être utile. Mais ce qu’elle sait aujourd’hui, c’est que ce choix a changé sa façon de regarder la vie et la mort :
« La première fois que j’ai franchi les portes d’une unité de soins palliatifs, l’odeur antiseptique m’a saisie. On m’avait dit de ne pas avoir peur, de ne pas trop m’attacher. Mais comment ne pas s’attacher quand on entre dans l’intimité de quelqu’un au moment où il est le plus vulnérable ? Le premier patient que j’ai rencontré était un homme d’une cinquantaine d’années. Son regard était fatigué mais lumineux. « Vous n’avez pas peur de la mort, vous ? » m’a-t-il demandé. Ce jour-là, je n’ai pas su quoi répondre.
Avec le temps, j’ai appris que l’essentiel n’est pas dans les mots mais dans la présence. Certaines personnes veulent parler, d’autres préfèrent le silence. Il y a ceux qui regrettent de ne pas avoir osé, ceux qui ont des remords, et ceux qui trouvent la paix. Chaque histoire est unique, mais toutes ont ce point commun : elles parlent d’amour, qu’il soit présent ou manquant.
Je me souviens d’une femme qui écrivait des lettres pour ses enfants. « Je veux qu’ils se souviennent que je les aime, même si je ne suis plus là », m’a-t-elle confié. Elle m’a appris que l’amour transcende le temps, qu’il reste vivant, même après nous.
Ceux qui s’en vont nous renvoient à nos propres peurs, à nos propres questions. Mais ils nous offrent également une chance de regarder la vie différemment. Je ne compte plus les fois où je suis sortie de l’hôpital en pleurant et pourtant étrangement élevée par une forme de gratitude. La mort nous rappelle que la vie est précieuse, qu’elle mérite d’être pleinement vécue.
Quand une personne que j’accompagnais s’en allait, je ressentais toujours un vide, mais aussi une connexion invisible. Comme si un bout de leur histoire restait ancré en moi. Cette connexion, je la retrouve parfois à travers des rêves ou des sensations fugaces. J’aime penser que ces âmes veillent sur nous, qu’elles continuent de nous parler, d’une manière ou d’une autre ».
Si, comme Louise, vous ressentez ce lien avec ceux qui sont partis, ou si vous cherchez à comprendre les messages qu’ils pourraient avoir pour vous, sachez qu’il est possible de trouver un éclairage. Sur Étoile de Vénus, nos médiums peuvent vous accompagner au 01 44 88 54 54 dans cette quête de sens et vous aider à décoder ces signes souvent subtils. La mort est un passage, mais elle n’est pas une fin. Les âmes continuent de briller, et leurs messages peuvent être des phares dans nos vies.